C'est sous la présidence d'Yves Lichtenberger que s'est tenue, le 15 novembre dernier, la deuxième séance commune des bureaux de l'Université de Strasbourg et de l'Université de Haute-Alsace, consacrée au processus de rattachement. En accord avec Alain Brillard, j'ai souhaité que notre réflexion commune puisse bénéficier du regard et des conseils d'une personnalité extérieure : Yves Lichtenberger, ancien président de l'Université de Marne la Vallée, a joué un rôle majeur dans la genèse du PRES « Université Paris Est », qu'il a présidé dès sa constitution.
Où en est-on dans le processus de rattachement ? Nombre d'entre vous, et c'est bien légitime, se posent cette question.
La réunion du 15 novembre a été l'occasion d'un premier constat : le parti pris de laisser l'initiative aux acteurs a permis de repérer des éléments de coopération, voire d'intégration, qui pourront étayer et faire aboutir le processus de rattachement. Ont été évoqués l'examen concerté de nos offres de formation dans une optique de complémentarité (une séance commune des Cévu se tient le 30 novembre), l'hypothèse d'une offre intégrée en matière de formation continue, une concertation plus étroite sur la pédagogie, ou tout l'intérêt d'une politique partagée pour les relations internationales.... À cela s'ajoutent des prises de contact nombreuses entre services qui font apparaître des étapes possibles dans l'accompagnement de la stratégie commune. La réflexion touchant à la structuration de la recherche à partir des éléments relevant d'une politique scientifique commune garantissant une réelle plus-value est moins aboutie ; elle est indéniablement conditionnée par les évaluations des unités de recherche que délivrera l'Aeres au printemps 2012.
Actant ces incontestables avancées, Yves Lichtenberger, dans sa synthèse conclusive, nous a conduit à expliciter et à préciser davantage nos choix stratégiques (dire ce qui doit être commun et ce qui doit être partagé) et à réfléchir aux notions de temps et de vitesse pour acheminer ce projet vers son objectif.
En me basant sur ces avancées et ces constats, j'ai donc préconisé une avancée en deux temps : une première version de la convention, limitée à une architecture générale, pourrait être soumise aux instances délibératives au mois de mars, tandis qu'une version aboutie serait élaborée concomitamment au dialogue contractuel mené avec le ministère jusqu'à la fin 2012, en tenant compte en particulier des avis de l'Aeres.
Ce qui est essentiel, c'est que le rattachement fasse apparaître une réelle plus-value qui puisse se concrétiser au travers de synergies fortes entre les deux sites et conférer une visibilité plus grande à l'ensemble. Il est tout aussi essentiel que ces rapprochements ne se fassent pas au prix d'une surcharge de travail, inacceptable dans les circonstances actuelles ; pour être légitimes, ils doivent au contraire générer fluidité et simplifications dans notre fonctionnement quotidien, au service de nos missions fondamentales. Je serai particulièrement attentif à ce point dans la suite du processus de rattachement.
Le 12 janvier 2012, les deux conseils d'administration tiendront une séance commune à Mulhouse et débattront du cœur du projet.
Alain Beretz
Président de l'Université de Strasbourg
La phase opérationnelle du projet Alisée débutera dans les semaines qui viennent. Ce progiciel permettra de gérer tous les aspects du parcours d'un étudiant dans l'université, depuis son premier contact jusqu'à son statut d'ancien étudiant (alumni). Le point avec Catherine Mongenet, vice-présidente « politique numérique et système d'information » de l'Université de Strasbourg (Unistra).
Comment peut-on définir Alisée ? Quel est son apport ?
Catherine Mongenet : Alisée est un acronyme, une abréviation pour Application logicielle pour l'information et le suivi des étudiants et des enseignements. C'est un projet à considérer comme l'un des plus importants du schéma directeur numérique de l'université, puisqu'il consiste à déployer un progiciel très complet -et complexe- permettant la gestion de l'intégralité du parcours d'un étudiant au sein de l'Unistra, depuis sa pré-inscription jusqu'à l'inscription de son profil dans la base des alumnis.
Très concrètement, cela veut dire qu'Alisée remplacera le système Apogée et sa série d'applications satellites gérant aujourd'hui la scolarité des étudiants, les dossiers de candidatures, les stages, les relations internationales, la formation continue, etc.
Le caractère « intégré » du nouveau système apportera plus de cohérence. S'il évitera, par exemple, les doubles saisies -encore fréquentes, Alisée offrira aussi davantage d'autonomie aux étudiants et aux enseignants. À titre d'exemple, ces derniers pourront trouver dans Alisée des informations concernant leurs étudiants, des données auxquelles ils n'ont accès aujourd'hui que par la médiation d'une scolarité, ce qui rend parfois la démarche plus fastidieuse.
Où en est-on aujourd'hui dans le déroulé du projet ?
Tous les acteurs impliqués dans ce projet démarré en novembre 2010 sont invités ce 25 novembre à une réunion plénière*, quasiment un an, jour pour jour, après son lancement. Ce sera l'occasion de présenter le progiciel Banner, l'équipe Sungard -éditeur/intégrateur choisie pour déployer Alisée- et l'équipe projet interne. Le projet respectera un calendrier relativement contraint puisque la nouvelle offre de formation de l'Unistra (2013-2017) doit être modélisée dans Alisée pour la fin d'année 2012, tandis que les fonctionnalités seront déployées progressivement durant l'année 2013 : la gestion des candidatures (printemps), des inscriptions (début de l'été), et les premiers résultats d'examens (fin 2013). Auparavant, il faut paramétrer Banner aux besoins de l'université, réaliser des développements spécifiques, et également tester le tout pour s'assurer que cela fonctionne !
Cette phase de déploiement va-t-elle mobiliser beaucoup de personnes ?
C'est certain ! Dans la phase de rédaction du programme fonctionnel d'Alisée, qui a servi de base de travail aux différents candidats, nous avons déjà mobilisé près de 150 personnes dans les ateliers. Par la suite, différents groupes de travail ont été formés pour analyser les offres des prestataires potentiels dans le cadre du dialogue compétitif. Le projet est structuré en domaines fonctionnels qui ont chacun un responsable. Par ailleurs, les composantes et services seront mis à contribution et des utilisateurs-clés seront désignés pour suivre le déploiement d'Alisée et tester le système. Pendant toute la durée du déploiement d'Alisée, nous prônerons l'information de tous, par la mise en place d'un plan de formation, afin que l'ensemble de la communauté puisse s'approprier le projet. J'ajoute un mot concernant l'implication forte de tous les collègues ayant participé à l'élaboration de ce projet pendant cette première phase de travail. Leur professionnalisme, leur efficacité et leur esprit constructif m'ont réellement impressionnée. Enfin, je souligne et complimente une nouvelle fois l'énorme travail réalisé par le bureau des marchés pour accompagner la phase de dialogue compétitif.
Propos recueillis par Caroline Laplane
*Un article rendant compte des décisions prises pendant cette réunion plénière sera publié dans le prochain numéro de L'Actu.
Florence Stollesteiner, étudiante de l'Université de Strasbourg (Unistra) en licence 3 Arts du spectacle option cinéma, a remporté le premier prix du concours de scénarii Handicap et emploi : le monde du travail est ouvert à tous.
Rêvant d'être scénariste, elle a conçu son projet toute seule en travaillant sous un angle original. « Généralement les gens valides ne se mettent pas à la place des personnes handicapées. J'ai inversé le point de vue et créé un monde inadapté... aux valides. » Son scénario a été mis en image par la Direction des usages du numérique (DUN). Elle a d'ailleurs participé activement à une journée de tournage et a apprécié « les idées et le travail de l'équipe de la DUN, le matériel de pro et je tiens à remercier la Mission handicap, à l'initiative du projet ! » Le film a été diffusé lors de la première journée la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées qui s'est tenue du 14 au 19 novembre 2011. Florence Stollesteiner a également reçu à cette occasion un chèque de 300 euros offert par le Crédit Agricole Alsace Vosges.
L'Université de Strasbourg a participé pour la deuxième année consécutive à cette manifestation organisée depuis 15 ans par l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées). Avec 200 étudiants handicapés déclarés, l'Unistra veut marquer sa volonté d'accompagner les étudiants handicapés vers l'emploi. Pour preuve, de nombreuses conventions avec des partenaires comme le Crédit Agricole Alsace Vosges, Syntec... le projet européen Univers'Emploi expérimentant une méthodologie d'accompagnement de l'université vers l'emploi... mais également des efforts de mécénats via la Fondation, et surtout les actions de la Mission handicap du Service de la vie universitaire.
Fanny Del
Visionnez le film primé sur la première page d'Utv.
Personnels et étudiants de l'université, le Suaps organise pour vous un tournoi multi-sport le jeudi 1er décembre 2011 de 18h à 2h du matin. Inscrivez-vous au plus vite au CSU (centre sportif universitaire - Esplanade) : seules les 32 premières équipes (de 4 à 6 joueurs) pourront y participer.
Les équipes se rencontrent à l'Esplanade, au CSU ou à la Halle des sports, par poule de 4 dans plusieurs activités :
Un pôt est prévu pour tous les participants entre les 2 tours, ainsi qu'une tombola à la fin du tournoi.
1er décembre, hall du Patio, de 13h à 17h
Pour la 25e édition du Téléthon, le Service de la vie universitaire de l'Université de Strasbourg, via sa Mission handicap, co-organise avec l'Association française des myopathies (AFM) une rencontre autour de jeux de société. 5 tables de jeux seront ouvertes aux étudiants et personnels qui souhaiteront, le temps d'un moment de détente, jouer pour remporter une partie de Trivial poursuite, de Jeu de l'oie, de Yams, de Uno, de Scrabble et faire un don en faveur du Téléthon. Le Uno et le Scrabble proposés en braille, permettront aux personnes non voyantes de participer.
L'association ANECAH-Handichiens proposera une démonstration de l'aide apportée par les chiens d'assistance dans le quotidien de la personne atteinte de myopathie. Un stand information permettra aux visiteurs d'en savoir plus sur cette maladie. Enfin, un espace gâteaux et boissons transformera la pause gourmande en dons, elle aussi.
Pour que cette journée de solidarité à l'université soit généreuse, venez jouer, venez donner...
Une série de manifestations vont jalonner l'emploi du temps, déjà dense, de Jules Hoffmann, prix Nobel de médecine 2011. Le 7 décembre, "Nobel lecture" publiée sur le site du Nobel ; 11 décembre, remise officielle du prix Nobel à Stockholm ; la médaille d'Or du CNRS lui sera remise le 13 décembre à Paris ; et enfin, le 16 décembre, manifestation en son honneur à Strasbourg. Pour mémoire, vous pouvez encore apporter votre contribution éclairée à son livre d'or qui lui sera remis ce jour-là.
La Nuit de l'informatique 2011 est organisée par le département d'informatique de l'UFR de mathématique et d'informatique, en collaboration avec l'IUT Robert Schuman, l'Ensiie, l'IUT de Haguenau, et avec la participation de l'Amicale des informaticiens de l'Université de Strasbourg.
Cet événement aura lieu les 1er et 2 décembre 2011, de 16h41 à 7h59 à l'UFR de mathématique et d'informatique, au 7 rue René Descartes - Strasbourg Esplanade.
Organisée pour la 4e fois à Strasbourg, cette Nuit est une compétition nationale qui réunit étudiants, enseignants et industriels d'horizons divers afin de travailler ensemble sur un défi informatique commun.
Pour en savoir plus : www.nuitdelinfo.com/nuitinfo11/
Une table ronde pour le lancement du référentiel de compétences « Entrepreneuriat et esprit d'entreprendre » a été organisée jeudi 24 novembre à l'Institut de Science et d'Ingénierie Supramoléculaires (ISIS) de l'Université de Strasbourg.
Ont participé à cette table ronde, Marie-Béatrice Ruggeri, directrice adjointe de l'enseignement et de la formation du Medef de Paris, Patrick Hetzel, directeur général de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle, Olivier Klotz, président du Medef Alsace et Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg.
A l'issue d'un débat très riche entre les participants et le public, a été signée une convention de partenariat Medef Alsace - Université de Strasbourg.
Composé de deux volets - sensibilisation et spécialisation - qui s'inscrivent dans le cursus LMD, le référentiel de compétences a pour objectifs de faire prendre conscience aux étudiants qu'ils sont acteurs de leur propre avenir, et qu'ils peuvent entreprendre leur vie quelle que soit la carrière envisagée. Cette prise de conscience doit contribuer à leur ouvrir de nouveaux horizons, et les inciter à oser prendre des risques.
Et oui, c'est déjà le 50e numéro de L'Actu. Le journal électronique interne de l'Université de Strasbourg, créé au lendemain de la fusion des universités fondatrices, en janvier 2009, vous accompagne donc depuis près de 3 ans...
Pour fêter cela, la rédaction de L'Actu vous propose un clin d'œil, sous forme d'un petit jeu concours.
Voici 3 questions :
1- Quelle association signifie "petite fille" ?
2- Quelle structure a créé en 2005 un site internet dédié au dialogue social ?
3- Quel est le rêve de Florence Stollensteiner ?
Trouvez les réponses (1 à 4 mots) et envoyez-les à lactu@unistra.fr
Les gagnants seront les 4 premières personnes à nous envoyer les 3 bonnes réponses, l'heure d'expédition du courriel faisant foi :
Partez !
• 758 diplômés de licence professionnelle
• 90,5% : taux d'insertion professionnelle
• 79% des emplois occupés sont stables
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 7 décembre midi pour une parution le vendredi 9 décembre 2011.
Consultez les dates des prochains numéros.